LILIANA BUTTER NOT
Margo Chou décortique son attachement pour la culture d’Ex-Yougoslavie comme pour s’en débarrasser. Elle se travestit en femme pour essayer de devenir la sosie de Ljiljana Buttler, sa chanteuse bosniaque préférée et devient Liliana Butter Not. Elle parle de femmes, de destinées, d’enfermement communiste et de lutte intérieure.
Dans cette nouvelle création, Margo Chou réalise un seule en rue qui traite du déracinement et de la perte d’identité face à l’autorité écrasante.
MARGO CHOU
C’est au bout de 30 ans, après avoir organisé des évènements et diffuser des groupes de musique d’Europe de l’est ; qu’elle sort ses carnets de l’ombre et arrive à décrypter ce qui se passe pour elle.
Elle rentre dans les communautés, s’arrête sur les places des villes cherchant un rapport immédiat à l’autre, affranchit des codes des milieux de notre société. Elle se fond dans l’immobilité de différents quotidiens. Elle ralentit, repose, discute, écrit, en extrait des bouts de vie puis les raconte ! Les mêmes thèmes reviennent : vivre, l’appréhension des espaces, l’autocensure, les refuges et les rituels que chacun s’invente pour continuer de vivre. Ses recherches engagent l’écriture (de l’article au poème en passant par la chronique subjective) et la parole dans différentes formes tout en prenant l’espace de la représentation comme un espace supplémentaire de vie.
ÉQUIPE
Auteure et interprète : Margo Chou / Accompagnement dramaturgique : Marie Reverdy / Création sonore : Raphaële Dupire / Regard extérieur et catalyseur : Wilda Philippe / Maquilleuse et accessoire : Sarah Anstett
PARTENAIRES
Lieux Publics - CNAREP - Marseille, Le Théâtre de la Cité - La Biennale des Écritures du Réels - Marseille, Festival Scènes de Rue - Mulhouse, Théâtre de l’Unité - Audincourt, Superstrat - association Regards et Mouvements - Saint-Étienne, L’Abattoir - Chalon-sur-Saône, Onyx - Saint-Herblain, Le Citron Jaune - CNAREP - Port Saint-Louis-du-Rhône, Le Fourneau - CNAREP - Brest, L’Atelline - lieu d’activation art & espace public - Juvignac
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crédit : Sarah Anstett